À propos du pasteur Joseph et de Wendy Prince

Nous croyons que le péché nous a séparés du Dieu saint et que la sanction du péché est la mort. Romains 6:23 nous dit : “Car le salaire du péché, c'est la mort”. La bonne nouvelle, c'est que Romains 6:23 ne s'arrête pas là. Il poursuit en disant : “mais le don gratuit de Dieu, c'est la vie éternelle en Jésus-Christ notre Seigneur.”. En Christ, “nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés, selon la richesse de sa grâce” (Éphésiens 1:7). La Bible nous dit également : “Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité” (1 Jean 1:9). Il est donc essentiel que, lorsqu'une personne devient croyante en Jésus-Christ, elle reconnaisse ses péchés et son besoin d'un Sauveur, et qu'elle prenne la décision personnelle de recevoir son pardon complet pour tous ses péchés.

Nous croyons qu'en tant que croyants nés de nouveau en Jésus-Christ, nous sommes appelés à vivre victorieusement sur le pouvoir du péché et à “marcher d'une manière digne du Seigneur et lui être entièrement agréables, portant des fruits en toutes sortes de bonnes œuvres et croissant par la connaissance de Dieu” (Colossiens 1:10). Nous croyons que le péché est toujours accompagné de conséquences destructrices. Il ne résulte pas de la punition de Dieu à l'encontre des croyants, mais des conséquences destructrices du péché lui-même. Par exemple, un croyant peut exercer son libre arbitre et placer sa main dans un feu ouvert. La conséquence destructrice est le résultat du choix délibéré de cette personne plutôt qu'une punition de Dieu.

Nous croyons que la grâce est un enseignant qui apprend aux vrais croyants à renoncer à l'impiété et aux convoitises mondaines. La Bible est très claire lorsqu'elle déclare que “la grâce de Dieu qui apporte le salut est apparue à tous les hommes, nous enseignant que, reniant l'impiété et les convoitises mondaines, nous vivions dans le présent siècle sobrement, et justement, et pieusement” (Tite 2:11-12). La grâce n'est pas une permission pour pécher. Toute personne qui fait cette fausse affirmation pour justifier ses propres choix de vie ne comprend pas l'Évangile de la grâce et ne représente pas ce que nous croyons.

Nous croyons que le péché n'aura pas d'emprise sur les croyants qui ont une révélation exacte de l'Évangile de la grâce et qui s'accrochent à leur juste identité en Christ. Romains 6:8, 12-14 le dit clairement : “Or si nous sommes morts avec Christ, nous croyons que nous vivrons aussi avec Lui... Que le péché donc ne règne point dans votre corps mortel pour que vous obéissiez aux convoitises de celui-ci ; et ne livrez pas vos membres au péché comme instruments d'iniquité, mais livrez-vous vous-mêmes à Dieu, comme d'entre les morts étant faits vivants, et vos membres à Dieu, comme instruments de justice. Car le péché ne dominera pas sur vous, parce que vous n'êtes pas sous la loi, mais sous la grâce.”

Car le péché ne dominera pas sur vous, parce que vous n'êtes pas sous la loi, mais sous la grâce. (Romains 6:14)

Nous croyons que le bon fruit de l'Évangile de la grâce conduira à une vie victorieuse sur le péché, à de beaux mariages, à des familles fortes, à une générosité authentique, et à des croyants nés de nouveau qui règnent dans tous les domaines de leur vie pour la gloire de Dieu. Romains 5:17 nous dit : “à plus forte raison ceux qui reçoivent l'abondance de la grâce et du don de la justice régneront-ils dans la vie par Jésus-Christ lui Seul.”

Nous croyons que les croyants véritablement nés de nouveau ne cherchent pas d'excuse pour pécher. Comment le pourraient-ils s'ils ont été touchés par l'amour et le sacrifice de Jésus ? Nous croyons qu'ils cherchent un moyen de sortir du péché et de la prison de la peur, de la culpabilité et de la condamnation. Nous avons observé que plus, nous proclamons la grâce extraordinaire et l'amour inconditionnel de Dieu, plus nous recevons de témoignages de personnes du monde entier qui ont été libérées de la pornographie, de l'alcoolisme, de la drogue et de l'immoralité sexuelle. Telle est la puissance de l'Évangile de la grâce. Lorsque Jésus est prêché, le péché perd son pouvoir de domination sur la vie des gens et une véritable repentance se produit.

Nous croyons qu'aujourd'hui, nous sommes sous la nouvelle alliance de grâce. “Car la loi a été donnée par Moïse, la grâce et la vérité sont venues par Jésus-Christ” (Jean 1:17). L'ancienne alliance de la loi a été donnée par un serviteur. La grâce et la vérité sont venues par le Fils. La loi parle de ce que l'homme doit être. La grâce révèle à l'homme qui est Dieu. Le premier miracle de Moïse a transformé l'eau en sang, ce qui a entraîné la mort. Dans le premier miracle de la grâce, Jésus a transformé l'eau en vin, ce qui a donné lieu à la vie et à la célébration. La lettre tue, mais l'Esprit donne la vie (2 Corinthiens 3:6). Sous la loi, Dieu exige la justice de l'homme en faillite spirituelle. Mais sous la grâce, Dieu donne la justice en cadeau (2 Corinthiens 5:21, Romains 5:17).

Nous croyons que, grâce à la croix du Calvaire, tous ceux qui croient en Jésus et le reconnaissent comme leur Seigneur et Sauveur sont sous la nouvelle alliance de grâce. Sous la loi, Dieu a dit qu'Il n'innocentera pas les coupables, mais qu'Il punira leurs péchés jusqu'à la troisième et la quatrième génération (Exode 34:7). Sous la grâce, Dieu dit : “Je pardonnerai leurs iniquités, et que je ne me souviendrai plus de leurs péchés.” (Hébreux 8:12). La loi est centrée sur l'homme, tandis que la grâce est centrée sur Jésus. La loi se concentre sur ce que nous devons accomplir pour être justifiés. La grâce se concentre entièrement sur ce que Jésus a accompli pour notre justification. Sous la loi, nous sommes disqualifiés par notre désobéissance. Sous la grâce, nous sommes qualifiés par l'obéissance de Jésus. Sous la loi, nous sommes rendus justes lorsque nous faisons le bien. Sous la grâce, nous sommes rendus justes lorsque nous croyons juste (Romains 4:3-8).

Car la loi a été donnée par Moïse, la grâce et la vérité sont venues par Jésus-Christ (Jean 1:17)

Nous croyons que les Dix Commandements sont saints, justes, glorieux et bons, et nous avons le plus grand honneur et la plus grande estime pour la loi parfaite de Dieu. Nous croyons que les Dix Commandements sont si parfaits dans leur norme et si inflexibles dans leurs saintes exigences que, comme le dit Galates 3:11 : “personne n'est déclaré juste devant Dieu dans le cadre de la loi”. La justification devant Dieu ne peut venir que de la foi en Christ : “sachant que ce n'est pas par les œuvres de la loi que l'homme est justifié, mais par la foi en Jésus-Christ, nous aussi nous avons cru en Jésus-Christ, afin d'être justifiés par la foi en Christ et non par les œuvres de la loi, parce que nulle chair ne sera justifiée par les œuvres de la loi… car c'est par la loi que je suis mort à la loi, afin de vivre pour Dieu. J'ai été crucifié avec Christ ; et si je vis, ce n'est plus moi qui vis, c'est Christ qui vit en moi ; si je vis maintenant dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu, qui m'a aimé et qui s'est livré Lui-même pour moi. Je ne rejette pas la grâce de Dieu ; car si la justice s'obtient par la loi, Christ est donc mort en vain.” (Galates 2:16, 19-21).

Nous croyons que les croyants qui ont été transformés par la puissance de la grâce du Seigneur désirent accomplir et conserver les excellences morales, les valeurs et les vertus que prônent les dix commandements. La vraie grâce produit la vraie sainteté. Comme l'apôtre Paul l'a proclamé : “L'amour ne fait pas de mal au prochain ; l'amour est donc l'accomplissement de la loi” (Romains 13:10).

Nous croyons que le peuple de Dieu sous la grâce ne se contente pas de respecter la lettre de la loi, mais qu'en Christ, il la dépasse et va plus loin. Par exemple, la loi peut seulement ordonner de ne pas commettre d'adultère, et même si une personne peut respecter cette loi extérieurement, il est possible qu'intérieurement, elle continue à ne pas aimer son conjoint. La grâce ne s'occupe pas uniquement de la surface ou de la modification du comportement extérieur, mais va plus loin. Elle enseigne à un homme à aimer sa femme comme le Christ a aimé l'Église et à construire un beau mariage basé sur la puissance de la croix. C'est la puissance transformatrice de la grâce de Dieu. Le pouvoir d'aimer et de vivre une vie moralement glorifiante vient de l'expérience de l'amour le plus intime du Seigneur pour nous (1 Jean 4:19). Ayant fait l'expérience de la grâce extravagante de Dieu, non seulement on ne convoite pas ce qui appartient à son voisin, mais on a aussi le pouvoir d'être généreux envers son voisin et sa communauté. Nous croyons que c'est ce qui est arrivé à Zachée après avoir fait l'expérience directe de la grâce de Dieu. Il a dit : “Seigneur, je donne aux pauvres la moitié de mes biens et, si j'ai causé du tort à quelqu'un, je lui rends le quadruple” (Luc 19:8).

Nous croyons qu'il est essentiel de comprendre le sens originel en grec du mot “repentance” et pas seulement la tradition de faire pénitence extérieure. Le mot grec pour “repentance” est metanoia, qui signifie “un changement d'état d’esprit”. La repentance qui implique un véritable changement d'état d'esprit va plus loin que les expressions purement extérieures du repentir. Une personne peut avoir l'air d'éprouver des remords et même pleurer des larmes amères sans pour autant faire l'expérience d'une percée dans son péché. La véritable repentance (metanoia) parle d'une contrition authentique, d'une reconnaissance des fautes commises et d'un réel désir intérieur de se détourner du péché et de revenir à la grâce en ayant une révélation de la croix (2 Corinthiens 7:9-10).

Nous croyons que l'on ne peut éprouver une véritable repentance et se libérer du péché qu'en ayant foi en l'efficacité de l'œuvre achevée de notre Seigneur Jésus. Nous croyons que si un croyant est tombé dans le péché et lutte aujourd'hui avec une habitude pécheresse, il est essentiel qu'il change d'état d’esprit et croit par la foi que même ce péché a été puni dans le corps de Jésus, et qu'il recommence à recevoir le pardon de Dieu, la faveur imméritée de Dieu et la justice de Dieu pour surmonter cette faiblesse. Nous encourageons tous ceux qui ont échoué à ne pas fuir notre Seigneur Jésus, mais plutôt à courir vers Lui. Jésus est la solution, la réponse et la victoire pour sortir du cycle destructeur du péché (Romains 5:17).

Si par l'offense d'un seul la mort a régné par lui seul, à plus forte raison ceux qui reçoivent l'abondance de la grâce et du don de la justice régneront-ils dans la vie par Jésus-Christ Lui seul. (Romains 5:17)

Nous croyons en la sanctification progressive. Au moment où nous avons reçu Jésus comme notre Seigneur et Sauveur, nous avons été pardonnés, purifiés, rendus parfaits dans la justice et sauvés. Nous avons également été sanctifiés en Christ (Hébreux 10:10). Cependant, il est important de comprendre que la révélation et la réalisation de notre sanctification en Christ sont progressives. En tant que croyant, nous ne pouvons pas devenir plus justes, mais nous pouvons devenir plus sanctifiés ou plus saints dans la manière dont nous vivons notre vie. En d'autres termes, alors qu'un croyant a été justifié et rendu juste par le sang de Jésus une fois pour toutes, la sanctification se poursuit dans sa croissance en tant que chrétien. Plus une personne grandit dans la grâce et dans sa relation avec le Seigneur – plus elle est lavée encore et encore par l'eau de la parole de la grâce de Dieu – plus elle grandit dans la sanctification et la sainteté. C'est pourquoi l'auteur du livre des Hébreux dit que nous sommes “ceux qui sont sanctifiés” même si nous avons été “menés à la perfection pour toujours” par l'unique acte d'obéissance du Christ à la croix (Hébreux 10:14).

Nous croyons que “toute l’Écriture est inspirée de Dieu et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour instruire dans la justice” (2 Timothée 3:16). Nous sommes méfiants à l’égard de tout faux “enseignement de la grâce” qui affirme que le comportement, la discipline, la correction et la vie juste ne sont pas importants. La révélation du pardon n'enlève rien à l'importance d'une vie juste, et ne se fait pas au détriment de celle-ci. Au contraire, elle est le combustible nécessaire pour mener une vie juste. Cependant, il est essentiel que nous sachions que le Seigneur ne nous corrigera jamais par des accidents tragiques, des maladies et des affections. La Bible nous dit : “Car l'Éternel châtie celui qu'il aime, Comme un père l'enfant qu'il chérit” (Proverbes 3:12).

Nous croyons que le cœur de notre Père céleste est de pourvoir aux besoins de Ses enfants, tout comme nous, parents terrestres, désirons pourvoir aux besoins de nos enfants. Notre Seigneur Jésus a exprimé le cœur du Père dans le Sermon sur la montagne lorsqu'Il a dit : “Ne vous inquiétez donc pas et ne dites pas : ‘Que mangerons-nous ? Que boirons-nous ? Avec quoi nous habillerons-nous ?’ En effet, tout cela, ce sont les membres des autres peuples qui le recherchent. Or, votre Père céleste sait que vous en avez besoin” (Matthieu 6:31-32). Cependant, si notre Père céleste désire que Ses enfants soient abondamment pourvus et connaissent le succès (2 Corinthiens 9:8, Josué 1:8, Psaume 1:1-3), Il ne veut pas que Ses enfants soient consumés par le matérialisme ou obsédés par la recherche de l'argent (Ecclésiaste 5:10, Matthieu 6:24).

L'apôtre Paul le dit clairement dans sa lettre à Timothée lorsqu'il écrit : “Or la piété avec le contentement est un grand gain. Car nous n'avons rien apporté dans le monde, et il est évident que nous n'en pouvons rien emporter. Mais ayant la nourriture et de quoi nous couvrir, nous serons satisfaits. Or ceux qui veulent devenir riches tombent dans la tentation et dans un piège, et dans plusieurs désirs insensés et pernicieux qui plongent les hommes dans la ruine et la perdition ; car c'est une racine de toutes sortes de maux que l'amour de l'argent : ce que quelques-uns ayant ambitionné, ils se sont égarés de la foi et se sont transpercés eux-mêmes de beaucoup de douleurs. Mais toi, ô homme de Dieu, fuis ces choses, et poursuis la justice, la piété, la foi, l'amour, la patience, la douceur d'esprit” (1 Timothée 6:6-11). Nous croyons que notre priorité est de rechercher notre Seigneur Jésus en tout premier lieu et de faire de Lui, et non de la poursuite de l'argent et du succès mondain, le centre de notre vie. Lorsque nous plaçons notre confiance en Lui, Ses bénédictions suivent. Nous croyons que les bénédictions, la prospérité et le succès du Seigneur sont holistiques et pas seulement matériels ou financiers, et qu'ils commencent par la prospérité de l'âme (3 Jean 1:2).

Bien-aimé, je souhaite que tu prospères à tous égards et sois en bonne santé, comme prospère l'état de ton âme. (3 Jean 1:2)

Nous croyons que les personnes qui sont sous la grâce ont un esprit de générosité, donnant librement de leur temps, de leur énergie et de leurs ressources financières pour soutenir, aimer et prendre soin des moins fortunés. En tant qu'église, nous participons activement et généreusement à de nombreuses initiatives locales dans notre communauté, et nous soutenons de nombreux projets humanitaires dans le monde entier. Pour ceux qui sont financièrement aisés, nous les encourageons à suivre le conseil donné par l'apôtre Paul : “Aux riches de ce monde, ordonne de ne pas être orgueilleux et de ne pas mettre leur espérance dans des richesses incertaines, mais dans le Dieu vivant, qui nous donne tout avec abondance pour que nous en jouissions. Ordonne-leur de faire le bien, d'être riches en belles œuvres, de se montrer généreux, prêts à partager. Ils s’assureront ainsi en guise de trésor de bonnes fondations pour l’avenir, afin de saisir la vie éternelle.” (1 Timothée 6:17-19). Nous ne nous inscrivons pas dans ce que l'on appelle “l'évangile de la prospérité”, ni n'enseignons que tous les croyants seront très riches. Nous ne prônons pas la cupidité, le matérialisme, l'avarice ou l'amour de l'argent. Au contraire, nous enseignons que les croyants sont bénis pour être une bénédiction pour les autres (Genèse 12:3, 2 Corinthiens 9:8).

Nous croyons que la sainte Communion commémore la mort du Seigneur et nous y participons en souvenir de Lui (1 Corinthiens 11:24-25). La sainte Communion est également connue sous le nom d'Eucharistie, du mot grec eucharistia, qui signifie “action de grâce”. À la croix, “Il était blessé pour nos péchés, brisé pour nos iniquités ; le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur Lui, et c'est par Ses meurtrissures que nous sommes guéris.” (Ésaïe 53:5). Lorsque nous nous souvenons de la mort du Seigneur et que nous l'honorons en participant à la sainte communion par la foi, nous rendons grâce et recevons à nouveau tout ce qu'Il a accompli à la croix en notre nom, ce qui inclut la santé, la plénitude et la paix. Nous nous joignons au psalmiste pour proclamer avec reconnaissance dans nos cœurs : “Bénis l’Eternel, mon âme ! Que tout ce qui est en moi bénisse son saint nom ! Bénis l’Eternel, mon âme, et n’oublie aucun de ses bienfaits ! C’est Lui qui pardonne toutes tes fautes, qui guérit toutes tes maladies. C’est Lui qui délivre ta vie de la tombe, qui te couronne de bonté et de compassion. C’est Lui qui rassasie de biens ta vieillesse, qui te fait rajeunir comme l’aigle” (Psaume 103:1-5).

Nous croyons à la participation à la sainte Communion en tant que corps unifié du Christ chaque dimanche, selon la tradition de l'Église primitive dans le livre des Actes des Apôtres. La Bible nous dit : “le dimanche, nous (les disciples) étions réunis pour rompre le pain” (Actes 20:7).

Nous croyons que nous sommes appelés à ressembler à l'Église primitive du livre des Actes, “ils persévéraient dans l'enseignement des apôtres, dans la communion fraternelle, dans la fraction du pain et dans les prières” (Actes 2:42). L'Église primitive du livre des Actes avait manifestement une révélation profonde de la signification, de l'importance et de la puissance de la sainte Communion. C'est pourquoi ils ne se contentaient pas d'y participer une fois de temps en temps. En fait, la Bible nous dit :“Chaque jour, avec persévérance, ils se retrouvaient d’un commun accord au temple ; ils rompaient le pain dans les maisons et ils prenaient leur nourriture avec joie et simplicité de cœur” (Actes 2:46).

Chaque jour, avec persévérance, ils se retrouvaient d’un commun accord au temple ; ils rompaient le pain dans les maisons et ils prenaient leur nourriture avec joie et simplicité de cœur (Actes 2:46)

Nous croyons que chaque fois que nous participons à la sainte Communion, que ce soit dans le cadre d'un service d'église ou de “maison en maison” comme dans l'Église primitive (Actes 2:46), nous devrions nous examiner pour nous assurer que nous prenons la sainte Communion d'une manière qui soit digne de la Cène du Seigneur. Prendre part d'une manière digne signifie prendre part avec la révélation de Son œuvre achevée, en reconnaissant que nous ne prenons pas part à un repas ordinaire, mais à un repas saint et mis à part. Cela signifie que nous devons prendre part au repas avec notre foi centrée sur notre Seigneur Jésus, en étant toujours conscients que lorsque nous prenons le pain, nous nous souvenons que Son corps a été rompu pour que le nôtre soit entier (1 Corinthiens 11:24, Ésaïe 53:5). Et lorsque nous partageons la coupe, nous nous souvenons que Son sang a été versé pour le pardon et la rémission de tous nos péchés (Matthieu 26:28, Colossiens 2:13).

Nous croyons qu'en dépit des pratiques et des croyances qui diffèrent d'une dénomination chrétienne à l'autre au cours de l'histoire de l'Église, nous pouvons tous vivre une fraternité harmonieuse en tant que membres du corps du Christ et être unis autour des doctrines chrétiennes fondamentales telles qu'elles sont formulées dans le Credo des Apôtres et le Credo de Nicée (1 Corinthiens 12:12, Éphésiens 4:3).